Georges Lautner, l'amitié sur un plateau
La collection « Empreintes » revisite la carrière du
réalisateur des « Tontons flingueurs ».
Je ne me suis jamais considéré comme un grand cinéaste, mais comme un
type populaire qui vivait en faisant rire les autres. » Georges Lautner,
auquel est consacré un numéro de la collection « Empreintes », est à l'image de
ses films : enjoué, dans l'autodérision, passionné. À 86 ans, le réalisateur des
Barbouzes replonge dans sa carrière au gré d'anecdotes facétieuses. Ses
quarante-trois films vus par plus de 50 millions de spectateurs ? « Des
bons, des mauvais, des merdes. »
Comme sa première réalisation, La Môme aux boutons. Sans scénario, au tournage précipité, le film est éreinté mais un critique nommé François Truffaut assure que personne n'aurait fait mieux que Lautner dans ces conditions.
Le cinéaste tourne vite, avec peu, et dissimule le manque de moyens (les scènes entre les gangsters des Tontons flingueurs sont tournées dans une minuscule cuisine) derrière une mise en scène inventive et exigeante. L'autre marque de fabrique de Georges Lautner, qui se confie, attablé autour de ses collaborateurs de toujours, est la fidélité.
Son cinéma est jalonné par les amitiés. Le cinéaste a gardé trente ans durant la même équipe de techniciens, quitte à refuser un film avec Jean Gabin. Il a confié plus d'une douzaine de films au scénariste Michel Audiard. Lino Ventura, Bernard Blier sont passés et repassés devant sa caméra.
Sans oublier sa « fée », Mireille Darc, qui l'a présenté à Alain Delon (Mort d'un pourri) et Belmondo (Le Guignolo, Flic ou voyou). Une filmographie jamais récompensée, rappelle, l'oeil pétillant, Georges Lautner : « Un avantage, ma vie a été merveilleuse. »
Comme sa première réalisation, La Môme aux boutons. Sans scénario, au tournage précipité, le film est éreinté mais un critique nommé François Truffaut assure que personne n'aurait fait mieux que Lautner dans ces conditions.
Le cinéaste tourne vite, avec peu, et dissimule le manque de moyens (les scènes entre les gangsters des Tontons flingueurs sont tournées dans une minuscule cuisine) derrière une mise en scène inventive et exigeante. L'autre marque de fabrique de Georges Lautner, qui se confie, attablé autour de ses collaborateurs de toujours, est la fidélité.
Son cinéma est jalonné par les amitiés. Le cinéaste a gardé trente ans durant la même équipe de techniciens, quitte à refuser un film avec Jean Gabin. Il a confié plus d'une douzaine de films au scénariste Michel Audiard. Lino Ventura, Bernard Blier sont passés et repassés devant sa caméra.
Sans oublier sa « fée », Mireille Darc, qui l'a présenté à Alain Delon (Mort d'un pourri) et Belmondo (Le Guignolo, Flic ou voyou). Une filmographie jamais récompensée, rappelle, l'oeil pétillant, Georges Lautner : « Un avantage, ma vie a été merveilleuse. »
Labels: le figaro.fr
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