Les cow-boys de l'océan
« Thalassa » entrecroise l'histoire d'audacieux pêcheurs, de
l'Alaska au Pacifique.
Pas de rythme de croisière ce vendredi pour « Thalassa ». Le magazine de
France 3 quitte les rivages côtiers paisibles pour le grand large sauvage avec
Pêcheurs de l'extrême, chronique de quatre équipages de casse-cou
sillonnant les coins les moins hospitaliers des océans.
En Alaska, la chasse aux oeufs de harengs prend des allures de course de Formule 1 dès que les biologistes autorisent la pêche pour quelques heures. Pour ne pas perdre une seconde, les capitaines de bateau sont guidés par des pilotes d'hydravion repérant les bancs. Mais gare aux filets qui se prennent dans les hélices. Le hareng est également l'objet des convoitises du chalutier français le Sandettiè qui croise en mer du Nord et dissimule dans ses cales une usine où il fait - 30 °C.
En Nouvelle-Zélande, c'est la pêche des langoustes au casier qui fait prendre tous les risques. Une débauche de moyens à l'opposé du périple de trois pêcheurs chiliens qui bravent le détroit de Magellan à bord de leur vieillissante embarcation dans l'espoir de faire le plein d'oursins, qu'ils vendront une misère.
Le reportage Pêcheurs de l'extrême regorge d'images à couper le souffle : montagnes émergeant de la brume en Patagonie, tempêtes et avaries qui font craindre le pire, armée de fous de Bassan plongeant en piqué, tels des missiles, sur la nappe blanche que forment les harengs quand ils relâchent leur latence. Éclipsant les débats sur la surpêche, le film est un bel hommage à ceux qui sacrifient tout à l'océan et sont considérés injustement comme des « pilleurs de la mer ».
En Alaska, la chasse aux oeufs de harengs prend des allures de course de Formule 1 dès que les biologistes autorisent la pêche pour quelques heures. Pour ne pas perdre une seconde, les capitaines de bateau sont guidés par des pilotes d'hydravion repérant les bancs. Mais gare aux filets qui se prennent dans les hélices. Le hareng est également l'objet des convoitises du chalutier français le Sandettiè qui croise en mer du Nord et dissimule dans ses cales une usine où il fait - 30 °C.
En Nouvelle-Zélande, c'est la pêche des langoustes au casier qui fait prendre tous les risques. Une débauche de moyens à l'opposé du périple de trois pêcheurs chiliens qui bravent le détroit de Magellan à bord de leur vieillissante embarcation dans l'espoir de faire le plein d'oursins, qu'ils vendront une misère.
Le reportage Pêcheurs de l'extrême regorge d'images à couper le souffle : montagnes émergeant de la brume en Patagonie, tempêtes et avaries qui font craindre le pire, armée de fous de Bassan plongeant en piqué, tels des missiles, sur la nappe blanche que forment les harengs quand ils relâchent leur latence. Éclipsant les débats sur la surpêche, le film est un bel hommage à ceux qui sacrifient tout à l'océan et sont considérés injustement comme des « pilleurs de la mer ».
Labels: le figaro.fr
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