Carton plein pour Paul Biya
[PE Deldique] Brève radio sur l'actualité internationale qui ne devait pas dépasser 1 min (1200 signes) et 5 mots par phrase pour que l'on puisse placer notre souffle... Précaution inutile je suis toujours aussi nulle qu'au premier jour ! (débit trop rapide, articulation, placement de la voix, lol I'm a helpless case!)
Lundi, le Cameroun votait. Les électeurs choisissaient leur président. Une élection sans passion. Le résultat était connu d’avance. Sans surprise, Paul Biya a été réélu. C’est son troisième mandat d’affilée.
Plus stupéfiant, le déroulement du scrutin. Bourrage d’urnes, bureaux de vote fictifs ou introuvables. Comme en Afghanistan, encre non indélébile. L’opposition crie au scandale. Elle dénonce une fraude généralisée Ces cafouillages se seraient produits dans ses bastions. Mais, divisée, l’opposition ne pouvait gagner. La dispersion des voix légitime l’élection. Les observateurs ont validé la consultation. Le président « ne » recueille que 70% des voix. Son rival, John Fru Ndi, domine même dans le nord-ouest. Nets progrès par rapport à 1995. Paul Biya obtenait alors 95% des suffrages !
Excès à la hauteur du personnage. L’homme est maladivement discret. Ses concitoyens le voient peu. Il s’exprime rarement aux media. Son premier discours de campagne remonte à la semaine dernière. Il disparaît régulièrement en Suisse. Si bien qu’on l’a parfois cru mort. Ses collaborateurs ne le connaissent pas mieux. Il n’a pas réuni le conseil des ministres depuis octobre 2003. Même sort pour les chefs d’état étrangers. Il ne les fréquente pas. Remarquable également, sa longévité au pouvoir. 22 ans à la tête de l’Etat. Voilà qui mérite récompense ! comme un fauteuil dans le club des présidents africains inamovibles.
Lundi, le Cameroun votait. Les électeurs choisissaient leur président. Une élection sans passion. Le résultat était connu d’avance. Sans surprise, Paul Biya a été réélu. C’est son troisième mandat d’affilée.
Plus stupéfiant, le déroulement du scrutin. Bourrage d’urnes, bureaux de vote fictifs ou introuvables. Comme en Afghanistan, encre non indélébile. L’opposition crie au scandale. Elle dénonce une fraude généralisée Ces cafouillages se seraient produits dans ses bastions. Mais, divisée, l’opposition ne pouvait gagner. La dispersion des voix légitime l’élection. Les observateurs ont validé la consultation. Le président « ne » recueille que 70% des voix. Son rival, John Fru Ndi, domine même dans le nord-ouest. Nets progrès par rapport à 1995. Paul Biya obtenait alors 95% des suffrages !
Excès à la hauteur du personnage. L’homme est maladivement discret. Ses concitoyens le voient peu. Il s’exprime rarement aux media. Son premier discours de campagne remonte à la semaine dernière. Il disparaît régulièrement en Suisse. Si bien qu’on l’a parfois cru mort. Ses collaborateurs ne le connaissent pas mieux. Il n’a pas réuni le conseil des ministres depuis octobre 2003. Même sort pour les chefs d’état étrangers. Il ne les fréquente pas. Remarquable également, sa longévité au pouvoir. 22 ans à la tête de l’Etat. Voilà qui mérite récompense ! comme un fauteuil dans le club des présidents africains inamovibles.
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