Le nouveau visage des croisières
Le nouveau visage des croisières
Tendances et dangers insoupçonnés de ce style de vacances en
pleine expansion.
La croisière, un passe-temps réservé aux retraités qui s'ennuient ? Grâce à
ce documentaire, Vive la croisière !, diffusé ce soir sur Arte, vos
préjugés sur ce loisir auquel s'adonnent chaque année 20 millions de personnes
s'envoleront. Les auteurs ont suivi quatre traversées. Des journaux de bord
variés qui reflètent le dynamisme du secteur.
L'équipe d'André Schäfer a pris place sur le Sea Cloud. Construit en 1931, ce voilier de quatre mâts était le yacht le plus luxueux de son époque et n'a pas perdu de sa splendeur. Ses 60 passagers ont déboursé entre 5 000 et 20 000 euros et sont servis par une soixantaine de membres d'équipage. Baignade au large de la Méditerranée, escapades sur la Côte d'Azur, dîner en robe de soirée, bains aux pétales de rose sont au menu.
La croisière peut aussi séduire les aventuriers, comme les passagers du MS Europa qui, au soleil, préfèrent les glaces du Grand Nord. L'arrivée au Spitzberg est à couper le souffle. Traversée fantomatique au milieu du brouillard, puis, quand la brume se lève, les montagnes pointues de l'île norvégienne se détachent sur une mer limpide parsemée de blocs de glace lui donnant une apparence turquoise. Session impromptue de pêche, barbecue et bar à vodka, ravitaillement des scientifiques en mission sur l'île jalonnent la sortie. Autre exemple de la diversification des opérateurs suivi par le documentaire, une croisière réservée aux gays.
L'émission devient plus intéressante lorsqu'elle évoque les conséquences insoupçonnées de la popularité des croisières. À bord, le taux de criminalité est identique à celui qu'on trouve sur la terre ferme. Nombre des délits, apprend-on, pas forcément rassurés, sont commis par le personnel de bord. L'expansion du tourisme pèse aussi sur l'environnement : pollution des océans mais également des ports d'escale, qui doivent faire face à des afflux de vacanciers et à leur cortège de déchets. Autant de mises en garde pour devenir un vacancier plus prudent.
L'équipe d'André Schäfer a pris place sur le Sea Cloud. Construit en 1931, ce voilier de quatre mâts était le yacht le plus luxueux de son époque et n'a pas perdu de sa splendeur. Ses 60 passagers ont déboursé entre 5 000 et 20 000 euros et sont servis par une soixantaine de membres d'équipage. Baignade au large de la Méditerranée, escapades sur la Côte d'Azur, dîner en robe de soirée, bains aux pétales de rose sont au menu.
La croisière peut aussi séduire les aventuriers, comme les passagers du MS Europa qui, au soleil, préfèrent les glaces du Grand Nord. L'arrivée au Spitzberg est à couper le souffle. Traversée fantomatique au milieu du brouillard, puis, quand la brume se lève, les montagnes pointues de l'île norvégienne se détachent sur une mer limpide parsemée de blocs de glace lui donnant une apparence turquoise. Session impromptue de pêche, barbecue et bar à vodka, ravitaillement des scientifiques en mission sur l'île jalonnent la sortie. Autre exemple de la diversification des opérateurs suivi par le documentaire, une croisière réservée aux gays.
Un regard parfois sentencieux
Pour autant, Vive la croisière ! ne vire pas à l'angélisme. Ses images cartes postales s'accompagnent d'un commentaire cinglant, voire condescendant. Notamment lorsque l'émission aborde les croisières de masse qui réunissent sur d'immenses paquebots des milliers de vacanciers. Spectacles kitsch et visites touristiques au pas de course sont passés au crible.L'émission devient plus intéressante lorsqu'elle évoque les conséquences insoupçonnées de la popularité des croisières. À bord, le taux de criminalité est identique à celui qu'on trouve sur la terre ferme. Nombre des délits, apprend-on, pas forcément rassurés, sont commis par le personnel de bord. L'expansion du tourisme pèse aussi sur l'environnement : pollution des océans mais également des ports d'escale, qui doivent faire face à des afflux de vacanciers et à leur cortège de déchets. Autant de mises en garde pour devenir un vacancier plus prudent.
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