« Sherlock » en dix leçons
Benedict Cumberbatch incarne le détective dans l'une des
séries les plus inventives de la décennie.
Apparu en 2010, Sherlock a été le coup de génie de la BBC. Comme son héros, une abondance de superlatifs ne suffirait pas à rendre hommage à son inventivité. Adieu, le Londres victorien ! Holmes et Watson mènent leurs investigations dans la capitale anglaise du XXI e siècle, armés d'iPhone et de GPS. Le Sherlock de Benedict Cumberbatch (Star Trek : Into Darkness) est brillant, asocial, à la limite de l'autisme, accro à nombre de substances illicites. L'unique détective consultant du Royaume-Uni parle avec un débit mitraillette, résout les affaires à coups de textos. Le fidèle Dr Watson n'est pas en reste et retrouve les attributs de bravoure dont l'avait paré Conan Doyle : soldat redoutable, homme d'action, dissimulé sous la bonhomie du comédien Martin Freeman (The Hobbit).
Les scénaristes Steven Moffat et Mark Gatiss insufflent à leur série un humour british décapant, multiplient les clins d'oeil aux nouvelles originelles et se moquent des codes modernes : Holmes et Watson sont des colocataires, mais leurs proches les soupçonnent, à tort, d'être bien plus.
Leurs scénarios sont dignes du maître. L'épisode où Sherlock feint d'être mort a plongé la Grande-Bretagne dans une perplexité nationale, faisant la une des journaux, et a propulsé Benedict Cumberbatch et Martin Freeman au rang de superstars auxquelles Hollywood a déroulé le tapis rouge.
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