Saturday, July 14, 2007

3- Maximilien de Robespierre 1758 - juillet 1794 (guillotiné/avocat)


Le disciple idéaliste de Rousseau
Pour ses admirateurs « l’Incorruptible », pour ses détracteurs « la chandelle d’Arras », Robespierre, symbole de la tendance démocratique avancée des révolutionnaires et identifié à la mort des 42.000 victimes de la Terreur, est la figure la plus controversée et marquante de la Révolution. Pourtant lorsque l’élu du Tiers-Etat de l’Artois arrive à Paris pour les Etats-Généraux , Robespierre est un fervent pacifiste et disciple de Rousseau. Il a même démissionné du poste de juge au tribunal épiscopal d’Arras pour ne pas avoir à prononcer de peine de mort. A l’Assemblée Constituante, il est un des rares partisans du suffrage universel et de l’égalité des droits.

Le démocrate dictateur

Farouche opposant de la guerre contre l’Autriche, voulue par la Cour et les Girondins, il ne parvient à une place de premier plan qu’après la chute de la monarchie en 1792 et la mise ne place de la Commune insurrectionnelle de Paris. A la Convention, avec l’aide de la rue parisienne, il renverse les Girondins et s’impose comme le chef de file des Montagnards. Entré au Comité de salut public en 1793, il en devient l’âme. Convaincu que toute ce qui met en péril la Révolution, menaces de l’intérieur (soulèvement de Vendée) comme de l’extérieur, doit être éradiqué. Il élimine les Montagnards dissidents, les enragés et les indulgents dantoniens, puis impose ses idées : institution du Culte de l'Être suprême, terreur et vertu. Son radicalisme finit par pousser ses collègues du Comité, aussi bien Montagnards que modérés, à comploter sa destitution. Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), il est renversé par cette coalition puis comme tant d’autres de ses adversaires, guillotiné. Après sa mort, le fossé grandit entre les couches populaires et leurs dirigeants corrompus ou incapables de faire face à la « force des choses ».
C.J

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