8- Marie Gouze dite Olympe de Gouges 1748 – novembre 1793 (guillotinée/femmes de lettres)
Une femme de tête
Pour cette femme de lettres, défenseuse avant l’heure de la parité, Révolution rime avec libération. Ses œuvres comme L’esclavage des Nègres (1774) sont enfin publiées. Fille de boucher, Olympe de Gouges, de son vrai nom Marie Gouze, épouse à 18 ans un traiteur. Très vite veuve, elle refuse de se remarier et se lance dans l’écriture préconisant le divorce, le contrat entre concubins, la création des maternités ou les rapports sexuels hors mariage. Elle publie en 1791 en réponse à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne. Mais déçue par l’indifférence voire l’hostilité des révolutionnaires et la montée de la violence, ses écrits deviennent de plus en plus véhéments.
Initialement opposée à l’exécution du roi -qu’elle propose même de défendre !- elle se rapproche des Girondins après leur proscription qu’elle juge arbitraire. Elle rédige des pamphlets contre Marat et Robespierre. Arrêtée pour avoir dessiné une affiche pro-girondine en juillet 1793, son sort semble être annoncé par les lignes prémonitoires de sa Déclaration de la Femme et de la Citoyenne: « la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». De fait, elle est guillotinée en novembre.
Pour cette femme de lettres, défenseuse avant l’heure de la parité, Révolution rime avec libération. Ses œuvres comme L’esclavage des Nègres (1774) sont enfin publiées. Fille de boucher, Olympe de Gouges, de son vrai nom Marie Gouze, épouse à 18 ans un traiteur. Très vite veuve, elle refuse de se remarier et se lance dans l’écriture préconisant le divorce, le contrat entre concubins, la création des maternités ou les rapports sexuels hors mariage. Elle publie en 1791 en réponse à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne. Mais déçue par l’indifférence voire l’hostilité des révolutionnaires et la montée de la violence, ses écrits deviennent de plus en plus véhéments.
Initialement opposée à l’exécution du roi -qu’elle propose même de défendre !- elle se rapproche des Girondins après leur proscription qu’elle juge arbitraire. Elle rédige des pamphlets contre Marat et Robespierre. Arrêtée pour avoir dessiné une affiche pro-girondine en juillet 1793, son sort semble être annoncé par les lignes prémonitoires de sa Déclaration de la Femme et de la Citoyenne: « la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». De fait, elle est guillotinée en novembre.
C.J
Labels: Portrait de dix révolutionnaires
0 Comments:
Post a Comment
<< Home