Cochon, une vie de chien
La journaliste Olivia Mokiejewski mène une enquête sans
concession sur la filière porcine.
Tout est bon dans le cochon, dit l'adage. Lorsque vous aurez vu l'enquête
d'Olivia Mokiejewski, Une vie de cochon, ce mardi sur France 2, vous
penserez plutôt qu'« il y a quelque chose de pourri au royaume du porc ».
À force de voir du cochon sous toutes ses formes, du jambon aux cosmétiques, la journaliste a voulu remonter cette filière porcine. Intensive et hypermécanisée, obsédée par la quantité et des prix bas, le secteur abat 24 millions de bêtes par an.
Difficile de trouver un éleveur acceptant d'être filmé. Il faut dire que, dans les exploitations, la réalité n'est pas rose. Des milliers d'animaux sont enfermés dans les hangars des porcheries : 180 cochons par salle soit 80 cm2 par tête. Qu'ils ne puissent pas bouger est parfait, ils engraisseront plus vite. Après une dizaine de portées, trois ans de loyaux services et des mamelles gorgées de sang, les truies sont expédiées à l'abattoir. Quant aux porcelets, on leur meule les dents et on leur coupe la queue à la naissance.
Adepte du « journalisme gonzo » où le reporter se met en scène de manière décalée, Olivia Mokiejewski, qui s'est autoproclamée « l'emmerdeuse », ressort de l'abattoir aussi sonnée que le spectateur. Elle ne résiste pas à l'émotion lorsqu'elle assiste à l'étourdissement d'un cochon de six mois.
L'assommoir n'est pas qu'animal, il est aussi humain. En Bretagne, Olivia Mokiejewski a rencontré les employés des abattoirs Gad qui viennent de fermer. « Nous sommes les sacrifiés du cochon. On est mal traités car on n'a pas de valeur marchande », dénoncent-ils. Une épitaphe glaçante.
À force de voir du cochon sous toutes ses formes, du jambon aux cosmétiques, la journaliste a voulu remonter cette filière porcine. Intensive et hypermécanisée, obsédée par la quantité et des prix bas, le secteur abat 24 millions de bêtes par an.
Difficile de trouver un éleveur acceptant d'être filmé. Il faut dire que, dans les exploitations, la réalité n'est pas rose. Des milliers d'animaux sont enfermés dans les hangars des porcheries : 180 cochons par salle soit 80 cm2 par tête. Qu'ils ne puissent pas bouger est parfait, ils engraisseront plus vite. Après une dizaine de portées, trois ans de loyaux services et des mamelles gorgées de sang, les truies sont expédiées à l'abattoir. Quant aux porcelets, on leur meule les dents et on leur coupe la queue à la naissance.
Adepte du « journalisme gonzo » où le reporter se met en scène de manière décalée, Olivia Mokiejewski, qui s'est autoproclamée « l'emmerdeuse », ressort de l'abattoir aussi sonnée que le spectateur. Elle ne résiste pas à l'émotion lorsqu'elle assiste à l'étourdissement d'un cochon de six mois.
L'assommoir n'est pas qu'animal, il est aussi humain. En Bretagne, Olivia Mokiejewski a rencontré les employés des abattoirs Gad qui viennent de fermer. « Nous sommes les sacrifiés du cochon. On est mal traités car on n'a pas de valeur marchande », dénoncent-ils. Une épitaphe glaçante.
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