Oxford menacé par les eaux
La Tamise menace d’atteindre un niveau critique, qui pourrait inonder la célèbre ville universitaire, en plein saison touristique.
Oxford aura-t-il les pieds dans l’eau ? Alors que le niveau des eaux se stabilise dans l’ouest de l’Angleterre, c’est désormais la ville universitaire, qui risque de faire les frais des pires inondations que la Grande-Bretagne ait connues depuis 60 ans. Les eaux gonflées de la Tamise, qui s'écoulent vers l'est, sont venues lécher ses abords, envahissant les prés autour de Christ Church. "La principale inquiétude est maintenant Oxford, notamment la localité d'Abingdon. Même si la rivière a atteint son pic là bas, elle continuera à monter dans des zones comme Reading demain et Windsor le jour suivant", a indiqué un porte-parole de l'agence de l'Environnement.
Oxford aura-t-il les pieds dans l’eau ? Alors que le niveau des eaux se stabilise dans l’ouest de l’Angleterre, c’est désormais la ville universitaire, qui risque de faire les frais des pires inondations que la Grande-Bretagne ait connues depuis 60 ans. Les eaux gonflées de la Tamise, qui s'écoulent vers l'est, sont venues lécher ses abords, envahissant les prés autour de Christ Church. "La principale inquiétude est maintenant Oxford, notamment la localité d'Abingdon. Même si la rivière a atteint son pic là bas, elle continuera à monter dans des zones comme Reading demain et Windsor le jour suivant", a indiqué un porte-parole de l'agence de l'Environnement.
Elément encourageant cependant, les bâtiments de l’université historique, qui abritent les trésors du patrimoine que sont la Bodleian Library ou le musée Ashmolean, ont été pour l’instant épargnés par la montée des eaux. Même répit pour Magdalen College, le jardin botanique. La brusque montée de 50 cm de la rivière Isis a retourné les barques attachées à proximité, préservant l’édifice construit au XVe siècle. L'agence de l'Environnement a maintenu six alertes pour risque élevé d'inondation trois dans la région d'Oxford, dont deux sur la Tamise, et trois sur la Severn, qui coule vers l'ouest.
350.000 foyers sans eau potable dans l'ouest du pays
Dans l'ouest du pays, le plus affecté depuis les pluies torrentielles de vendredi, le pic de la rivière Severn à Gloucester semble avoir été atteint Environ 350.000 foyers demeurent sans eau potable, selon la société de fourniture d'eau Severn Trent Water. Peter Bungard, un responsable de l'administration du Gloucestershire estime que la moitié des habitants du comté qui n'ont plus d'eau, vont devoir attendre au moins sept jours que le niveau des inondations baisse pour être à nouveau alimentés en eau. " 900 camions-citernes devraient être mobilisés par la compagnie Severn Trent dans la journée », a-t-il précisé.
Et alors que 50.000 maisons sont toujours privées d’électricité, bien plus ont failli partager leur sort. La station-relais de Walham, qui alimente en électricité 200.000 foyers de la région de Gloucester, a évité de justesse d'être submergée cette nuit et continuait à fonctionner.
2 milliards de livres de pertes
Le bilan de ces précipitations gigantesques s’annonce d’ors et déjà très lourd. Les pertes pourraient s’élever à 2 milliards de livres (3 milliards d'euros) Le mois dernier, le pays avait déjà été frappé par d'importantes inondations qui ont fait quatre morts dans le nord et touché 30.000 foyers. Le directeur de la Croix-Rouge britannique Nick Young a lancé un appel "pour réunir des fonds pour les personnes et les communautés les plus vulnérables atteintes par les inondations". Devant l’ampleur des dégâts, le comité "Cobra", la cellule de crise du gouvernement britannique, s'est réuni hier soir pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre ces inondations.
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