Changer de vie pendant quinze jours
Changer de vie pendant quinze jours
Pour l'émission « Va voir ailleurs », des Français exercent
leur métier à l'autre bout du monde. Choc culturel et éthique en vue.
Qui n'a jamais rêvé de tout plaquer et de refaire sa vie à l'autre bout du
monde ? C'est l'opportunité qu'a offerte M6 aux six héros de sa nouvelle série
documentaire Va voir ailleurs, qui débute ce mercredi. Pendant quinze jours, ces
professionnels aguerris, parmi lesquels un pêcheur, un médecin, une infirmière,
des chauffeurs de taxi et de bus et un agriculteur, exercent leur métier dans
des pays lointains - Madagascar, Bolivie, Brésil ou Haïti - où les conditions de
vie et de travail sont bien plus rudes et précaires.
Dans les épisodes de ce soir, Maria, une interne en gynécologie-obstétrique, est dépêchée au Congo, auprès d'Alain, médecin de brousse. La spécialiste passe du CHU de Caen à un hôpital où l'équipement et l'hygiène sont sommaires. Faisant la tournée des camps de réfugiés ou s'enfonçant dans la forêt équatoriale à la rencontre des Pygmées, la Française traite des maladies ayant disparu de l'Hexagone telles que la lèpre ou le pian. Elle réapprend les bases du diagnostic et doit opérer sans le soutien de machines dernier cri.
À Saint-Louis au Sénégal, le dépaysement est tout aussi intense pour Johnny, marin-pêcheur sur l'île d'Oléron. Râleur, farouche défenseur des droits sociaux, il vit douloureusement le spectacle de la misère qui s'étale devant lui : des enfants mendiant pour un dignitaire local en échange d'un abri pour la nuit, la plage transformée en dépotoir et les quais où le poisson est abandonné au crottin.
Va voir ailleurs apparaît à la croisée des documentaires d'aventures et de dépassement de soi, genre Pékin Express (M6) et Rendez-vous en terre inconnue de France 2 où l'invité est plongé dans un quotidien et des coutumes uniques. L'émission touche par sa sincérité. Lucide, Maria se demande si la petite réfugiée qu'elle vient de sauver est vraiment tirée d'affaire ou si l'intervention des médecins ne lui a offert qu'un répit dans une vie d'épreuves. Johnny est tout aussi penaud quand il réalise qu'il a mis mal à l'aise ses hôtes en leur dévoilant sa vie confortable en France. Tous évoquent une leçon d'humilité qui les a poussés à se remettre en cause dans leur pratique professionnelle et leur a donné envie de s'engager.
En 2011, la BBC a développé une série au concept très similaire à Va voir ailleurs, Toughest place to be. Une des émissions avait déclenché un mouvement de solidarité envers les pêcheurs de Manille. Va voir ailleurs aura-t-elle le même effet ?
Dans les épisodes de ce soir, Maria, une interne en gynécologie-obstétrique, est dépêchée au Congo, auprès d'Alain, médecin de brousse. La spécialiste passe du CHU de Caen à un hôpital où l'équipement et l'hygiène sont sommaires. Faisant la tournée des camps de réfugiés ou s'enfonçant dans la forêt équatoriale à la rencontre des Pygmées, la Française traite des maladies ayant disparu de l'Hexagone telles que la lèpre ou le pian. Elle réapprend les bases du diagnostic et doit opérer sans le soutien de machines dernier cri.
À Saint-Louis au Sénégal, le dépaysement est tout aussi intense pour Johnny, marin-pêcheur sur l'île d'Oléron. Râleur, farouche défenseur des droits sociaux, il vit douloureusement le spectacle de la misère qui s'étale devant lui : des enfants mendiant pour un dignitaire local en échange d'un abri pour la nuit, la plage transformée en dépotoir et les quais où le poisson est abandonné au crottin.
Va voir ailleurs apparaît à la croisée des documentaires d'aventures et de dépassement de soi, genre Pékin Express (M6) et Rendez-vous en terre inconnue de France 2 où l'invité est plongé dans un quotidien et des coutumes uniques. L'émission touche par sa sincérité. Lucide, Maria se demande si la petite réfugiée qu'elle vient de sauver est vraiment tirée d'affaire ou si l'intervention des médecins ne lui a offert qu'un répit dans une vie d'épreuves. Johnny est tout aussi penaud quand il réalise qu'il a mis mal à l'aise ses hôtes en leur dévoilant sa vie confortable en France. Tous évoquent une leçon d'humilité qui les a poussés à se remettre en cause dans leur pratique professionnelle et leur a donné envie de s'engager.
En 2011, la BBC a développé une série au concept très similaire à Va voir ailleurs, Toughest place to be. Une des émissions avait déclenché un mouvement de solidarité envers les pêcheurs de Manille. Va voir ailleurs aura-t-elle le même effet ?
Labels: le figaro.fr
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