Friday, November 15, 2013

La Mongolie, émirat des steppes

« Faut pas rêver » décrit un pays bouleversé par le boom économique.
Le conquérant du plus grand empire ayant jamais existé, Gengis Khan, reconnaîtrait-il ses descendants ? Pays célébré pour ses paysages lunaires, son amour du cheval et ses traditions nomades, la Mongolie connaît depuis peu un boom économique qui est en train de changer la donne. Témoins de cette métamorphose, les caméras du magazine « Faut pas rêver ».
Côté pile, il y a les traditions vivaces des peuples de la steppe, des scènes pittoresques et des paysages vertigineux, tantôt verdoyants, tantôt glacés. En hiver, le translucide lac Khövsgöl devient une piste dure bruissant des craquements de la glace et le théâtre d'impressionnantes courses en traîneaux. Du haut de l'Altaï, la plus haute chaîne de montagnes de Mongolie, on pratique toujours la chasse à l'aigle. Dans le nord, ce sont les Tsaatans, des éleveurs de rennes, qui perpétuent l'esprit de la taïga.
Mais chez tous ces gardiens des rites, la question de la transmission se pose. Les Tsaatans ne sont plus que 200 à rester nomades, des milliers d'autres sont sédentaires. Ils ont fait le choix de se fixer pour permettre à leurs enfants d'aller à l'école.
Côté face, « Faut pas rêver » explore le visage encore mal connu de ce vent de changement, incarné par la bouillonnante capitale Oulan-Bator. La société de consommation y a percé, les gratte-ciel se multiplient à l'image de Dubaï ou de la Chine. Une nouvelle élite, symbolisée par Nora, premier mannequin mongol à avoir fait une carrière internationale, émerge et se demande comment combiner progrès et culture ancestrale.

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