Villages français à vendre
Consacré aux beautés du terroir, le magazine « So France » a
enquêté sur ces hameaux désertés en quête de propriétaire.
Une déclaration d'amour au patrimoine et au terroir français... D8 lance ce
vendredi un nouveau magazine, « So France ». À travers de grands reportages
inédits, signés cette semaine par Capa, la chaîne de la TNT braque les
projecteurs sur les « régions, les paysages, les monuments » qui font
le charme de l'Hexagone. Dans ce premier numéro estival (d'autres suivront à la
rentrée), « So France » explore le succès du Puy du Fou : comment un simple «
son et lumière » lancé en 1977 est devenu un des parcs d'attractions majeurs en
France, concurrençant avec ses spectacles historiques en plein air les grands
huit de Disneyland ou du Parc Astérix.
« So France » enquête aussi sur le phénomène des villages à vendre. La tendance a défrayé la chronique à l'été 2012 quand le hameau de Courbefy, en Haute-Vienne, a été adjugé pour 520 000 euros à un photographe sud-coréen renommé, après une intense campagne de publicité de la part du maire de la ville. Le documentaire rappelle que ce type de transaction n'est pas si nouveau : il s'est multiplié en France depuis dix ans.
Les reporters ont rencontré les « pionniers » pour voir s'ils avaient pu redonner vie à ces hameaux isolés. Si avoir un village à soi tout seul peut paraître romanesque et ouvrir la voie à la vie de château, la démarche n'est pas pour les doux rêveurs. En 2004, l'ancienne manufacture royale de ferblanterie de Bains-les-Bains, en Lorraine, a été rachetée par les Cornevaux. Depuis, le couple travaille sans répit pour restaurer les 1 500 m2 de bâtiments et le domaine de 20 ha. Les logements ouvriers ont été rénovés et mis en location, trois gîtes ont été ouverts afin de faire entrer les 100 000 euros annuels nécessaires pour couvrir les frais, comme l'entretien de la route locale.
Prendre les rênes d'un village est plus facile lorsqu'on a l'habitude des affaires et des associés solides, comme le montre la renaissance de Crillon-le-Brave, dans le Vaucluse, dont le coeur historique appartient en grande partie à un entrepreneur canadien ayant fait fortune dans l'hôtellerie de prestige. Il a ainsi fait de son bout de village un établissement de luxe pour touristes à 300 euros la nuit. Peu importe que ses visées d'extension irritent les autres habitants.
Mais d'autres acheteurs potentiels ont des visées plus avant-gardistes. Le repreneur potentiel de Fallot, un hameau du Gers, veut y implanter un réseau Internet local à très haut débit et faire de l'endroit un lieu de séminaires. Peut-être ces villages prennent-ils là, un siècle plus tard, leur revanche sur les grandes villes qui les ont vidés de leur population.
« So France » enquête aussi sur le phénomène des villages à vendre. La tendance a défrayé la chronique à l'été 2012 quand le hameau de Courbefy, en Haute-Vienne, a été adjugé pour 520 000 euros à un photographe sud-coréen renommé, après une intense campagne de publicité de la part du maire de la ville. Le documentaire rappelle que ce type de transaction n'est pas si nouveau : il s'est multiplié en France depuis dix ans.
Les reporters ont rencontré les « pionniers » pour voir s'ils avaient pu redonner vie à ces hameaux isolés. Si avoir un village à soi tout seul peut paraître romanesque et ouvrir la voie à la vie de château, la démarche n'est pas pour les doux rêveurs. En 2004, l'ancienne manufacture royale de ferblanterie de Bains-les-Bains, en Lorraine, a été rachetée par les Cornevaux. Depuis, le couple travaille sans répit pour restaurer les 1 500 m2 de bâtiments et le domaine de 20 ha. Les logements ouvriers ont été rénovés et mis en location, trois gîtes ont été ouverts afin de faire entrer les 100 000 euros annuels nécessaires pour couvrir les frais, comme l'entretien de la route locale.
Prendre les rênes d'un village est plus facile lorsqu'on a l'habitude des affaires et des associés solides, comme le montre la renaissance de Crillon-le-Brave, dans le Vaucluse, dont le coeur historique appartient en grande partie à un entrepreneur canadien ayant fait fortune dans l'hôtellerie de prestige. Il a ainsi fait de son bout de village un établissement de luxe pour touristes à 300 euros la nuit. Peu importe que ses visées d'extension irritent les autres habitants.
Mais d'autres acheteurs potentiels ont des visées plus avant-gardistes. Le repreneur potentiel de Fallot, un hameau du Gers, veut y implanter un réseau Internet local à très haut débit et faire de l'endroit un lieu de séminaires. Peut-être ces villages prennent-ils là, un siècle plus tard, leur revanche sur les grandes villes qui les ont vidés de leur population.
Labels: le figaro.fr
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