La perle de l'océan Indien dévoile ses trésors
« Faut pas rêver » explore le Sri Lanka et conte l'histoire
du saphir de la bague de fiançailles de Kate Middleton.
MAGAZINE. Le Sri Lanka des mythes, le Sri Lanka du
quotidien, le Sri Lanka qui bouge. « Faut pas rêver » propose une balade au
coeur de la « perle de l'océan Indien ». Le magazine s'ouvre sur un reportage
digne d'un polar sur les origines du saphir le plus connu du moment : celui qui
orne la bague de fiançailles de Kate Middleton. C.J.
Issue d'un bloc de 3 200 carats, la pierre de 22 carats a été trouvée en 1980 à 12 mètres de profondeur après dix jours de recherches. Son arrivée dans les bijoux de la Couronne britannique est toute aussi rocambolesque. Le vendeur qui l'avait acquise faisait visiter son entreprise à Elizabeth II lorsque le président sri-lankais lui a suggéré d'offrir le saphir à la souveraine pour la remercier d'avoir financé un barrage. « Faut pas rêver » a même retrouvé l'un des mineurs découvreurs de la gemme et a réuni les deux hommes, trente ans après. Tellement honorés de voir leur pierre devenue le symbole d'un des couples les plus adulés au monde.
Autre mystère dévoilé, celui de la Netra Pinkama, la cérémonie au cours de laquelle les yeux des statues représentant Bouddha sont peints. Un rituel des plus dangereux, le moindre faux pas risque d'apporter la malédiction sur le village.
Fait rare, l'équipe du magazine a pu filmer le nord de l'île, meurtri par trente ans de guerre civile où une adolescente tamoule, trop mûre pour ses 14 ans, aide ses camarades à défendre leurs droits. Après trois décennies de combats et huit ans après le tsunami de 2004, le Sri Lanka veut désormais relever la tête.
Issue d'un bloc de 3 200 carats, la pierre de 22 carats a été trouvée en 1980 à 12 mètres de profondeur après dix jours de recherches. Son arrivée dans les bijoux de la Couronne britannique est toute aussi rocambolesque. Le vendeur qui l'avait acquise faisait visiter son entreprise à Elizabeth II lorsque le président sri-lankais lui a suggéré d'offrir le saphir à la souveraine pour la remercier d'avoir financé un barrage. « Faut pas rêver » a même retrouvé l'un des mineurs découvreurs de la gemme et a réuni les deux hommes, trente ans après. Tellement honorés de voir leur pierre devenue le symbole d'un des couples les plus adulés au monde.
Autre mystère dévoilé, celui de la Netra Pinkama, la cérémonie au cours de laquelle les yeux des statues représentant Bouddha sont peints. Un rituel des plus dangereux, le moindre faux pas risque d'apporter la malédiction sur le village.
Trente ans de guerre civile
Devant la caméra, le peintre emplit le regard vide, supposé possédé, du dieu en s'aidant d'un miroir pour ne pas avoir à le regarder. Sa tâche accomplie, l'artiste doit se faire désenvoûter. « Faut pas rêver » met en évidence combien la spiritualité est une part indissociable de la culture sri-lankaise. Elle est présente dans la vie de tous comme l'illustrent les pérégrinations intrépides de Tania Young. L'animatrice accompagne un attrapeur de serpents ou les funambules des cocotiers qui se hissent, pieds nus, à 20 mètres au-dessus du sol pour en récolter la sève. Sans oublier les cueilleurs de thé dont le travail dans les plantations n'a pas changé depuis la colonisation anglaise.Fait rare, l'équipe du magazine a pu filmer le nord de l'île, meurtri par trente ans de guerre civile où une adolescente tamoule, trop mûre pour ses 14 ans, aide ses camarades à défendre leurs droits. Après trois décennies de combats et huit ans après le tsunami de 2004, le Sri Lanka veut désormais relever la tête.
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