L'Amérique en camping-car
Cinq journalistes sillonnent les États-Unis à l'occasion de
la campagne électorale.
France 24 embrasse le rituel mythique américain du « road-trip » pour couvrir
la dernière ligne droite de la course à la Maison-Blanche. Depuis lundi, cinq
correspondants de la chaîne d'information font route à bord d'un camping-car,
destination Chicago, ville d'origine de Barack Obama. Partie de New York,
l'équipe composée de deux journalistes francophones, deux anglophones et un
arabophone s'est donnée quinze jours, jusqu'au 6 novembre, date du scrutin, pour
traverser plusieurs des États clés de l'élection : la Virginie, la Pennsylvanie,
l'Ohio, le Michigan. Soit 3 057 kilomètres d'asphalte.
Le magazine se clôture sur l'interview d'un expert, mais aussi d'Américains rencontrés en chemin. « On espère être sur la trajectoire des candidats le plus souvent possible, s'enthousiasme Stanislas de Saint Hyppolite. Nous avons beaucoup préparé ce voyage, mais nous espérons sortir du cadre au gré de nos rencontres et de nos trouvailles.».
Lire aussi pages 8 et 9.
Le pouls des électeurs
« Cette campagne passionne moins que celle de 2008 quand Obama a émergé, raconte Stanislas de Saint Hyppolite, correspondant de France 24 à Washington. Une caravane électorale était le moyen le plus économique et innovant pour couvrir ce gigantesque pays, vivre la campagne de l'intérieur et prendre le pouls des Américains », souligne-t-il. Outre des directs, dès que l'actualité l'imposera, l'équipe anime chaque matin à 9 h 50 une émission de cinq minutes. Après un rappel de l'actualité est diffusé un reportage sur un enjeu particulier lié à l'étape du jour : le vote latino, le sort des vétérans, le débat sur l'énergie...Le magazine se clôture sur l'interview d'un expert, mais aussi d'Américains rencontrés en chemin. « On espère être sur la trajectoire des candidats le plus souvent possible, s'enthousiasme Stanislas de Saint Hyppolite. Nous avons beaucoup préparé ce voyage, mais nous espérons sortir du cadre au gré de nos rencontres et de nos trouvailles.».
Lire aussi pages 8 et 9.
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