Une leçon de journalisme à l'américaine
« The Newsroom », la série d'Aaron Sorkin suit le quotidien
d'une rédaction décidée à révolutionner le JT.
Une déclaration d'amour rageuse au journalisme d'antan, qui faisait trembler
les puissants. Née de l'imagination d'Aaron Sorkin (À la Maison-Blanche, The
Social Network), la série The Newsroom s'installe samedi sur
Orange OCS.
À New York, le JT de la chaîne câblée d'information ACN - sosie de CNN - ronronne. Jusqu'au jour où son présentateur, Will McAvoy, un républicain modéré, tient des propos incendiaires sur les États-Unis. Son équipe l'abandonne. Il se voit imposer comme chef d'édition son ex-petite amie. Reporter de guerre, celle-ci entend redonner au JT ses lettres de noblesse : placer les politiques face à leurs contradictions et abandonner les faits divers pour les sujets de fond.
Attendue comme le messie par la critique, la série, diffusée sur HBO, s'est fait incendier à sa sortie. Aussi exigeante que le nouveau JT de McAvoy, The Newsroom est à la fois exaspérante et fascinante.
Servie par des acteurs épatants (Jeff Daniels, Emily Mortimer, Jane Fonda), la série est d'une énergie irrésistible dès qu'elle aborde des sujets d'actualité. Réaliste au possible, elle revisite des événements réels : l'explosion de la plate-forme BP, le Tea Party, la mort de Ben Laden (épisode à ne pas manquer).
La série dresse un portrait fascinant des vicissitudes de la société américaine. Une saison 2 est sur les rails. Avec la présidentielle en toile de fond, elle s'annonce savoureuse.
À New York, le JT de la chaîne câblée d'information ACN - sosie de CNN - ronronne. Jusqu'au jour où son présentateur, Will McAvoy, un républicain modéré, tient des propos incendiaires sur les États-Unis. Son équipe l'abandonne. Il se voit imposer comme chef d'édition son ex-petite amie. Reporter de guerre, celle-ci entend redonner au JT ses lettres de noblesse : placer les politiques face à leurs contradictions et abandonner les faits divers pour les sujets de fond.
Attendue comme le messie par la critique, la série, diffusée sur HBO, s'est fait incendier à sa sortie. Aussi exigeante que le nouveau JT de McAvoy, The Newsroom est à la fois exaspérante et fascinante.
Des faits réels
Caractéristique de Sorkin, la fiction aime les dialogues bavards. Les tirades enflammées des héros frisent les leçons de morale. Les triangles amoureux sont convenus. Mais il serait dommage de s'arrêter là.Servie par des acteurs épatants (Jeff Daniels, Emily Mortimer, Jane Fonda), la série est d'une énergie irrésistible dès qu'elle aborde des sujets d'actualité. Réaliste au possible, elle revisite des événements réels : l'explosion de la plate-forme BP, le Tea Party, la mort de Ben Laden (épisode à ne pas manquer).
La série dresse un portrait fascinant des vicissitudes de la société américaine. Une saison 2 est sur les rails. Avec la présidentielle en toile de fond, elle s'annonce savoureuse.
Labels: le figaro.fr