Jérusalem l'ensorceleuse

Une promenade hypnotique dans la Ville sainte avec pour guides des religieux, des archéologues et des artisans.

Depuis trois millénaires, son pouvoir de fascination ne s'est pas estompé : chaque année, trois millions de pèlerins et de touristes font halte à Jérusalem. C'est sur leurs pas que nous entraîne Pour l'amour de Jérusalem, diffusé ce mercredi soir sur France 3. Ce remarquable documentaire se savoure comme une promenade hypnotique : la caméra s'attarde et flâne dans les recoins de la Ville sainte.

Surnommée le « nombril du monde », Jérusalem concentre sur le petit kilomètre carré de sa Vieille Ville les monuments clés des principales religions monothéistes, le Mur des lamentations pour les juifs, le Saint-Sépulcre pour les chrétiens et l'esplanade des Mosquées pour les musulmans. Pour mieux saisir cette diversité d'influences et d'héritages culturels, le réalisateur Raynald Mérienne a laissé des figures de chaque communauté - artisan, archéologue, chef cuisinier, religieux - décrire leur Jérusalem.

365 lampes à huile

L'horizon de carte postale de la ville est gravé dans les mémoires - le Dôme du Rocher dont les éclats dorés surplombent le mont des Oliviers et le Mur des lamentations -, mais l'entrelacs de traditions qui régissent ces lieux est moins connu. Qui sait que le Saint-Sépulcre est administré par six églises chrétiennes différentes : romaine, arménienne, grecque orthodoxe, copte, etc. ? Que ce sont des familles musulmanes de la ville qui ferment et ouvrent l'entrée au tombeau du Christ comme sous la domination des Ottomans ?

Raynald Mérienne a pu filmer un service de la cathédrale Saint-Jacques, l'emblème du quartier arménien, qui préfère à l'électricité ses 365 lampes à huile. Des images fortes qui rendent palpable la dévotion et la ferveur qu'inspire Jérusalem.

Le documentaire a aussi capturé, privilège rare, une prière à la mosquée al-Aqsa et exploré des hammams en ruines datant de l'époque mamelouk au XIV^e siècle. Une virée au célèbre marché Mahane Yehuda plonge dans le tohu-bohu des allées fourmillant de monde. Un kaléidoscope coloré d'étals, invitations aux sens, notamment dans ce magasin où, chaque jour, un des employés passe trois heures à bâtir grain à grain une pyramide crénelée d'épices.

Au fil de ces visites guidées, Pour l'amour de Jérusalem dessine le conflit israélo-palestinien, expliquant sans parti pris pourquoi la ville se trouve au centre des tensions géopolitiques entre les deux peuples. Chroniquant au quotidien la cohabitation de ses 800 000 habitants, qui oeuvrent à mettre en valeur le patrimoine de la ville, et ce quelles que soient leurs convictions et leurs origines, le documentaire se veut optimiste : un jour, Jérusalem réalisera la promesse contenue dans son nom, qui signifie « cité de la paix ».

Echoes of a city that's long overgrown

1)Florange : Arnaud Montebourg exclut de démissionner
2)Un tunnel autoroutier s'effondre au Japon 
3)Sète : une deuxième victime du tireur est décédée 
4)Marseille : l'avocate égorgée  a tenté de se défendre
5)Marseille: un motard tué, 4 suspects en fuite
6)Dans les trésors des archives d'Elizabeth II
7)Kate Middleton a quitté l'hôpital
8)La BBC frappée par un nouveau scandale de pédophilie
9)L'agent du Fisc n'exclut pas que Cahuzac soit innocent
10) : Uderzo, le dernier Mohican de la BD
11)les pratiques douteuses des ONG
12)Canular : la radio va donner de l'argent à la famille de l'infirmière 
13)Lincoln pulvérise les records aux Critics Choice awards
14)Marion Cotillard confirme son statut de prétendante à l'Oscar
15)Mediator : Jacques Servier  mis en examen 
16)Clinton n'est pas intéressée par la Maison-Blanche
17)Cotillard et Intouchables en lice pour les Golden Globe 
18)Fusillade : la police à la recherche d'indices 
19)Fusillade : les Etats-Unis accablés de chagrin
20)Solidarité internationaleaprès la fusillade de Newtown
21)  Depardieu dit renoncer à la nationalité française
22)L'attitude de Depardieu,une «forme de déchéance»
23)Douze fins du monde qui ont fait date
24)Kate Middleton réapparaît sur scène
25)Noël: peur sur les jouets
26)Disparition inquiétante d'un ado trisomique 
27)L'Empire romain vu du ciel
28)Le gouvernement raillé après la décision des Sages
29)Armes : Obama jettera toutes ses forces dans la bataille 





 

L'Amérique ensorcelée

Depuis l'automne 2011, c'est une myriade de créatures fantastiques qui tente de captiver les téléspectateurs américains. La semaine où la chaîne ABC dévoilait Once Upon a Time, son concurrent NBC lançait Grimm, qui relit les fables allemandes à travers un prisme policier. Son héros, un détective de Portland, héritier d'une lignée de « gardiens » appelés Grimms, chasse les êtres surnaturels. Les audiences le prouvent, l'engouement pour les contes de fée ne faiblit pas. Les chaînes CW et ABC ont jeté leur dévolu sur La Belle et la Bête. À la rentrée 2012, CW a débuté un remake de la série des années 1980 du même nom. La fiction raconte l'histoire d'une jeune enquêtrice qui a réchappé, dans son enfance, aux assassins qui ont abattu sa mère, grâce à une bête monstrueuse. La critique a détesté. ABC préfère rester proche du conte originel. Dans un royaume féerique et dangereux une princesse, à l'autorité contestée, fait alliance avec une bête, qui devient son garde du corps. Un épisode pilote a été commandé.