L'odyssée de l'« Homo sapiens »
L'odyssée de l'« Homo sapiens »
Sept millions d'années d'évolution de l'humanité revisitées
au travers de fossiles exceptionnels.
Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Dans le domaine de la paléontologie, il
n'y a jamais de certitudes : une découverte chasse l'autre. Ce canevas sans
cesse défait est mis en images avec brio par le film Aux origines de
l'humanité. Ce documentaire, dont Arte diffuse en bloc les trois parties ce
samedi, fait le point sur les connaissances en matière d'apparition et
d'évolution de l'homme : des premiers singes bipèdes à l'hégémonie de l'Homo
sapiens. Notre espèce, très jeune, n'a que 200 000 ans.
Pour dérouler sept millions d'années aux multiples zones d'ombre, le réalisateur Graham Townsley se focalise sur des fossiles exceptionnels. Aux côtés de la célèbre Lucy, sont convoqués Toumaï, qui vivait au Tchad il y a six millions d'années, et la petite Selam, 3 ans, de trois millions d'années sa cadette. Ces hominidés bipèdes tiennent encore plus du singe que de l'homme, mais l'acquisition de la station debout les différencie de leurs congénères restés dans les arbres. La taille de leur cerveau va s'accroître, lentement, avant de s'accélérer, peut-être sous l'impulsion du changement climatique.
Entre alors en scène l'Homo erectus, premier représentant du genre humain. Il développe des capacités inédites : il court, créé des outils, utilise le feu, migre et prend soin des siens.
Doté d'images de synthèse proches du docu-fiction, Aux origines de l'humanité réussit à être aussi informatif qu'émouvant, tels les meilleurs romans d'aventure. De quoi tenir en haleine jusqu'à l'extinction de l'homme de Neandertal, lors de l'arrivée en Europe de l'Homo sapiens.
Pour dérouler sept millions d'années aux multiples zones d'ombre, le réalisateur Graham Townsley se focalise sur des fossiles exceptionnels. Aux côtés de la célèbre Lucy, sont convoqués Toumaï, qui vivait au Tchad il y a six millions d'années, et la petite Selam, 3 ans, de trois millions d'années sa cadette. Ces hominidés bipèdes tiennent encore plus du singe que de l'homme, mais l'acquisition de la station debout les différencie de leurs congénères restés dans les arbres. La taille de leur cerveau va s'accroître, lentement, avant de s'accélérer, peut-être sous l'impulsion du changement climatique.
Entre alors en scène l'Homo erectus, premier représentant du genre humain. Il développe des capacités inédites : il court, créé des outils, utilise le feu, migre et prend soin des siens.
Doté d'images de synthèse proches du docu-fiction, Aux origines de l'humanité réussit à être aussi informatif qu'émouvant, tels les meilleurs romans d'aventure. De quoi tenir en haleine jusqu'à l'extinction de l'homme de Neandertal, lors de l'arrivée en Europe de l'Homo sapiens.
Labels: le figaro.fr