L'Afrique à hauteur d'animal
Cette série documentaire de la BBC en six épisodes provoque un choc visuel et émotionnel intense.
Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les animaux sauvages d'Afrique.
Vous avez beau avoir contemplé des dizaines de documentaires sur les lions ou
les éléphants, rien ne vous a préparé au choc visuel et émotionnel de la série
documentaire « Afrique sauvage ». Le film événement en six épisodes de la BBC
est diffusé dans son intégralité à partir de samedi sur France 5. En janvier,
France 2 en avait proposé une version abrégée.
Pendant quatre ans, les équipes de tournage de James Honeyborne ont sillonné plus de 180 000 km à l'affût d'images inédites, de la grande forêt du Congo aux sommets enneigés d'Éthiopie en passant par le désert du Kalahari.
Ce périple a débouché sur près de 2 000 heures de film. « J'avais l'ambition de donner un nouveau point de vue sur les régions sauvages d'Afrique, qui rappellerait ce qui relie les humains au monde sauvage : la capacité d'invention et d'adaptation au-delà de l'instinct », explique James Honeyborne. Pour obtenir ces séquences d'exception, le producteur a cherché des histoires singulières. « Nous avons ciblé des comportements originaux et des espèces parfois tout juste découvertes, dans des régions inexplorées. » Autre postulat de la saga, filmer à hauteur du champ de vision des animaux pour s'immerger dans leur monde. La caméra suit la moindre goutte d'eau ou le plus petit grain de sable déplacés. Elle passe du niveau du sol, lorsque le protagoniste est une guêpe, à celui des herbes, d'où le guépard observe ses proies.
De cette aventure, James Honeyborne espère laisser un message humaniste : « L'Afrique a forgé l'humanité, elle est notre terre ancestrale. Sur ce continent, nous pouvons encore ressentir le monde tel qu'il était à l'origine. »
Pendant quatre ans, les équipes de tournage de James Honeyborne ont sillonné plus de 180 000 km à l'affût d'images inédites, de la grande forêt du Congo aux sommets enneigés d'Éthiopie en passant par le désert du Kalahari.
Ce périple a débouché sur près de 2 000 heures de film. « J'avais l'ambition de donner un nouveau point de vue sur les régions sauvages d'Afrique, qui rappellerait ce qui relie les humains au monde sauvage : la capacité d'invention et d'adaptation au-delà de l'instinct », explique James Honeyborne. Pour obtenir ces séquences d'exception, le producteur a cherché des histoires singulières. « Nous avons ciblé des comportements originaux et des espèces parfois tout juste découvertes, dans des régions inexplorées. » Autre postulat de la saga, filmer à hauteur du champ de vision des animaux pour s'immerger dans leur monde. La caméra suit la moindre goutte d'eau ou le plus petit grain de sable déplacés. Elle passe du niveau du sol, lorsque le protagoniste est une guêpe, à celui des herbes, d'où le guépard observe ses proies.
Un combat de gladiateurs
Dans ce premier épisode, consacré au Kalahari, étendue aride au sud-ouest du continent, cette façon de filmer entraîne son lot de scènes sidérantes. Un malicieux oiseau pickpocket, le drongo, multiplie les fausses alertes et imite les cris d'alarmes des suricates pour leur dérober leur nourriture. La nuit tombée, la caméra capture une réunion de rhinocéros noirs. Réputés asociaux, on les surprend en pleines parades amoureuses. Moment qui a le plus marqué James Honeyborne, on assiste au combat de deux mâles girafes pour la domination d'une oasis. Se servant de leurs cous et de leurs cornes comme armes, les deux animaux se harponnent dans un assaut rappelant un combat à mort de gladiateurs. Le documentaire se vit comme un thriller avec des moments de tension ardente. Un couple d'autruches entame une course contre la montre pour amener ses petits, au bord de l'épuisement, à un point d'eau. D'impressionnants criquets à armure géants et carnivores sont déterminés à se régaler d'oisillons.De cette aventure, James Honeyborne espère laisser un message humaniste : « L'Afrique a forgé l'humanité, elle est notre terre ancestrale. Sur ce continent, nous pouvons encore ressentir le monde tel qu'il était à l'origine. »
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