La guerre de Sécession syrienne
Un reportage choc sur les derniers habitants d'Alep, ancien
poumon économique du pays.
Une ville d'ombres qui courent. Un an et demi après son soulèvement contre le
régime de Bachar el-Assad, Alep s'est enlisée dans la guerre. Monuments
millénaires détruits, quartiers rasés, il ne reste plus grand-chose de ce qui
fut le poumon économique de la Syrie, comme le révèle le documentaire choc
Syrie, dans l'enfer d'Alep, diffusé ce vendredi sur la chaîne
LCP-Assemblée nationale.
Son réalisateur, Manolo d'Arthuys, est allé à la rencontre des derniers habitants d'Alep, les irréductibles qui sont restés malgré les snipers et les bombardements : soit pour combattre le régime jusqu'à leur dernier souffle, soit parce qu'ils sont trop pauvres pour fuir. Suivant plusieurs groupes de combattants, Manolo d'Arthuys filme une guerre de tranchées lancinante : chaque appartement, chaque coin de rue gagnés sur l'ennemi est une victoire. Il y a aussi des instants de grâce inattendus, comme les images de ces rebelles sunnites qui protègent une maison de retraite occupée par des chrétiens.
Le reportage Syrie, dans l'enfer d'Alep souligne à quel point la résistance est divisée et instable. Alors que l'ouest de la ville est tenu par l'armée de Bachar el-Assad, l'Est se trouve aux mains de l'armée syrienne libre et le Nord aux Kurdes qui s'étaient alliés avec les combattants islamistes avant que ceux-ci ne se retournent contre eux. Les djihadistes inquiètent, car, mieux équipés, ils pourraient prendre l'ascendant sur la révolution, dont personne ne voit la fin et qui a déjà coûté la vie à 30 000 habitants d'Alep et de sa région.
Son réalisateur, Manolo d'Arthuys, est allé à la rencontre des derniers habitants d'Alep, les irréductibles qui sont restés malgré les snipers et les bombardements : soit pour combattre le régime jusqu'à leur dernier souffle, soit parce qu'ils sont trop pauvres pour fuir. Suivant plusieurs groupes de combattants, Manolo d'Arthuys filme une guerre de tranchées lancinante : chaque appartement, chaque coin de rue gagnés sur l'ennemi est une victoire. Il y a aussi des instants de grâce inattendus, comme les images de ces rebelles sunnites qui protègent une maison de retraite occupée par des chrétiens.
Le reportage Syrie, dans l'enfer d'Alep souligne à quel point la résistance est divisée et instable. Alors que l'ouest de la ville est tenu par l'armée de Bachar el-Assad, l'Est se trouve aux mains de l'armée syrienne libre et le Nord aux Kurdes qui s'étaient alliés avec les combattants islamistes avant que ceux-ci ne se retournent contre eux. Les djihadistes inquiètent, car, mieux équipés, ils pourraient prendre l'ascendant sur la révolution, dont personne ne voit la fin et qui a déjà coûté la vie à 30 000 habitants d'Alep et de sa région.
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